| timmy | | webmaster QHB | | Membre |  | | 47 messages postés |
|  Posté le 29-06-2005 à 20:35:54    
| Article trouvé sur le site du club de Guilers (consulter notre annuaire):
Avant-propos sur les changements de règles :
Nouvelles règles entrant en vigueur le 1er août 2005
Comme vous le savez peut-être, les règles du handball sont remises à jour selon un cycle de quatre ans (sans compter les clarifications et autres précisions de règles). La dernière mise à jour datait d’août 2001. Voici donc les nouveaux changements rendus publics officiellement par l’IHF le 1er avril dernier (coïncidence sans doute, car ceci n’est pas un poisson d’avril). Voici donc la traduction du communiqué de l’IHF...
12 changements substantiels dans les règles ont été approuvés par le conseil de l’IHF. Ils prendront effet dans le cadre du nouveau code d’arbitrage en vigueur au 1er août 2005. De plus, plusieurs nouvelles interprétations ont été annoncées et ont reçu un statut officiel durant la période 2002-2004. Elles font déjà partie des règles actuelles, mais elles vont maintenant être incorporées au code d’arbitrage pour la première fois. Le troisième type de changement est de nature éditoriale : des clarifications mineures ou des améliorations dans le texte des règles, la réorganisation du texte de certaines règles pour rendre plus logique l’enchaînement ou le survol des règles, et des changements mineurs dans le vocabulaire pour améliorer la clarté ou la compréhension.
1. Si un jet franc doit être exécuté à la fin d’une mi-temps du match (ou d’une période de prolongation), il n’y a plus de changements de joueurs autorisés, à l’exception d’un joueur pour l’équipe attaquante ; de plus, les coéquipiers du lanceur doivent être positionnés à au moins 3 mètres de l’endroit du jet.
L’objectif est d’accélérer l’exécution de tels jets francs, et d’éviter d’avoir un tas de joueurs de l’équipe attaquante essayant de ‘camoufler’ l’exécution du jet. Comme auparavant, seuls les joueurs de l’équipe défendante sont autorisés à se trouver à l’intérieur des 9 mètres. Pour un jet franc exécuté depuis une plus longue distance, les arbitres doivent être vigilants aux actions illicites si des joueurs des deux équipes essaient de se battre pour gagner des positions à la distance des 3 mètres.
2. Il n’est plus obligatoire pour les arbitres d’ordonner un time-out (T.O.) quand ils décident d’un jet de 7 mètres.
Ce changement a été initié par le conseil de l’IHF suite aux pressions de la télévision et autres qui se plaignaient de la longueur totale d’un match. En lieu et place d’un time-out obligatoire, on attend des arbitres qu’ils exercent leur jugement pour décider d’un time-out seulement s’il y a un retard substantiel avant l’exécution du jet de 7 mètres (par exemple s’il y a un changement du gardien ou du tireur), et que la perte de temps occasionnée porterait préjudice à l’une des équipes. Comme d’habitude, le score, le temps restant à jouer, et le fait que l’une des deux équipes ait un joueur en train de purger une exclusion, sont des facteurs qui rentrent en compte dans le jugement des arbitres. En cas de doute, on conseille de décider de donner un time-out.
3. Quand le chronométreur (ou le délégué) émet un coup de sifflet, normalement pour un time-out ou un changement irrégulier, le temps officiel doit être arrêté simultanément, sans attendre un quelconque signal ou une confirmation des arbitres.
L’objectif est d’éviter des situations où les arbitres n’entendent pas le signal de la table, et que le temps continue à s’écouler alors que toute action après le coup de sifflet de la table n’est pas valable. Il doit être remarqué que cette nouvelle règle dans ces conditions donne effectivement l’autorité sur le temps de jeu au chronométreur/délégué, au lieu des arbitres qui ont sinon toujours le dernier mot. Dans ces situations, les arbitres pourraient seulement intervenir s’ils ont observé, par exemple, qu’en fait le temps officiel n’a pas été arrêté exactement au moment du coup de sifflet. Inversement, si les arbitres n’ont pas entendu le coup de sifflet, ils doivent se faire aider par le chronométreur/délégué pour déterminer quelle était la situation sur le terrain au moment du coup de sifflet.
4. Il a été décidé de changer le nombre maximum de joueurs d’une équipe de 12 à 14.
Ce changement ne demande pas beaucoup d’explications. 14 joueurs étaient déjà autorisés dans les compétitions IHF ces dernières années, et beaucoup de fédérations nationales expérimentent cette nouvelle règle depuis quelques temps. C’est sur la base d’une expérience généralement positive que la règle de base est aujourd’hui modifiée.
5. Si un joueur non inscrit sur la feuille de match pénètre sur le terrain, ceci signifie maintenant que l’Officiel Responsable d’Equipe doit être sanctionné progressivement, de manière analogue à une punition pour attitude antisportive.
Traditionnellement, le joueur entrant sur le terrain était disqualifié. Ceci n’était pas perçu comme une sanction raisonnable pour une faute administrative, et il est également important de punir la personne qui devrait réellement être responsable de s’assurer qu’une telle erreur ne se produit pas. La même chose s’applique si l’Officiel Responsable d’Equipe ne s’assure pas que seuls les officiels inscrits sur la feuille de match et les joueurs autorisés à participer au match se trouvent dans la zone de changement.
6. Les piercings visibles sont autorisés, mais seulement s’ils peuvent être recouverts de manière sûre, de la même façon qu’un anneau plat ou une petite boucle d’oreille.
Les piercings sont devenus graduellement une question d’intérêt spécifique dans le contexte des ‘objets dangereux’. On se focalise ici sur le danger potentiel des piercings pour les autres joueurs, c’est-à-dire pas ceux qui se trouvent dans la bouche ou sous les vêtements. Un piercing apparent ne doit jamais être autorisé s’il n’est pas recouvert.
7. L’empiètement sur la surface de but (ceci inclut le fait de toucher la balle se trouvant sur la surface de but) par un adversaire de l’équipe du gardien de but, donnera désormais lieu à un renvoi, c’est-à-dire que le gardien peut exécuter le jet depuis n’importe où à l’intérieur de sa surface de but.
Les situations où un attaquant empiète sur la surface de but et occasionne un jet franc pour les adversaires ont mené à d’indésirables retards et corrections, dans la mesure où le gardien a la balle normalement à l’intérieur de la zone, mais doit se rendre à un endroit spécifique à l’extérieur de la surface de but pour exécuter le jet franc. Il est important de noter que toute la flexibilité associée à un renvoi s’applique, en comparaison avec les règles d’exécution plus strictes du jet franc. (Il n’y a pas de disposition pour faire recommencer le jeu par un jet franc si la balle se trouve hors de la surface de but au moment du coup de sifflet ; le jeu reprend toujours par un renvoi)
8. L’objectif de la règle concernant les actions dangereuses menant à une disqualification a eu tendance à se porter sur des actions très vigoureuses et violentes. Une clarification sera maintenant insérée pour mettre l’accent sur le fait qu’une action avec un contact relativement minime peut aussi être très dangereuse, s’il se produit à un moment où l’adversaire est sans défense.
L’expérience a montré de manière croissante que les blessures résultent de contacts corporels relativement mineurs, si le joueur fautif entreprend une telle action quand l’adversaire, par exemple, est en train de sauter ou de courir en contre-attaque, ou d’une manière plus générale ne peut anticiper l’action et se défendre lui-même. Les arbitres doivent faire attention à inclure ces situations dans celles qui devraient mener à une disqualification.
9. Si la balle touche le plafond ou un élément suspendu au-dessus du terrain, le jeu devra reprendre par une remise en jeu en faveur des adversaires de l’équipe ayant touché la balle en dernier. La remise en jeu est effectuée depuis le point le plus proche de la ligne de côté la plus proche, par rapport au point où la balle a touché le plafond.
En 2001, les règles ont été changées de telle manière que le jeu reprenne par un jet franc après que la balle a touché le plafond. L’expérience avec ce changement de règle a montré que des avantages de positions non souhaités et préjudiciables peuvent se produire. Une remise en jeu donne une opportunité plus correcte pour l’équipe dès lors défendante de se remettre en position.
10. A la suite de l’exécution d’un renvoi, le joueur l’ayant effectué est autorisé à toucher la balle à nouveau après qu’elle a rebondi sur le but des adversaires.
Ce changement est simplement entrepris pour corriger une omission dans les règles. La règle correspondante existe dans le cas d’un jet franc, d’un jet de 7 mètres, d’une remise en jeu et d’un engagement, et l’intention a toujours été qu’il en soit de même pour le renvoi, mais ceci n’était pas clair à la lecture des règles.
11. Des exclusions peuvent maintenant être données pour des irrégularités commises durant la pause entre les mi-temps et les autres interruptions (par exemple, avant et entre les périodes de prolongation). Des règles spécifiques ont aussi été insérées pour traiter les irrégularités durant les séances permettant de départager les ex aequo, comme les jets de 7m faisant suite aux prolongations.
Il y a un certain nombre d’années, quand les règles concernant les exclusions pour des irrégularités hors de l’aire de jeu ont été changées, il a été négligé que les règles devraient, pour des raisons de cohérence, être étendues pour couvrir également des irrégularités ayant lieu durant la pause entre les mi-temps et durant les autres interruptions. Actuellement, l’échelon suivant après un ‘carton jaune’ est une disqualification, chose qui n’est pas considérée comme souhaitable.
12. Une disqualification durant la dernière minute d’un match, où l’équipe incriminée essaie de manière implacable d’empêcher les adversaires d’obtenir une ‘occasion manifeste de but’ (telle que définie dans la règle 14) ou au moins une bonne position pour un tir au but, où le potentiel but aurait été décisif (victoire, égalité, gain de la différence de but nécessaire), doit faire l’objet d’un rapport par les arbitres après le match, de telle manière que les autorités compétentes puissent entreprendre les actions qu’elles jugeront nécessaires à l’encontre du joueur fautif.
Il y a une tendance claire et malencontreuse à ce que les joueurs agissent de manière très cynique dans la situation que l’on vient juste de décrire. Ils ‘descendent’ purement et simplement l’adversaire, par tous les moyens nécessaires pour les priver de la dernière chance, sachant qu’empêcher un but est important alors que recevoir une disqualification à cet instant du match n’est pas important. Cependant , si la procédure standard est de faire un rapport, si bien que le joueur risque une suspension de quelques matchs, alors ceci pourrait avoir un effet dissuasif, chose qui serait très important pour l’image du fair-play et de l’éthique dans notre sport.
N'oubliez pas également de revoir toutes les règles. Ca peut être très intéressant ....
C'était assez long, mais important de l'avoir lu, mieux vaut connaître les règles de son sport.
La modif 4 ne concernerait que le niveau élite.
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